Alésia, le
Château-Gaillard, Sébastopol, Paris en 1870, les poches de l'Atlantique en
1944-1945, Dien-Bien-Phu : les sièges rythment l'histoire militaire de la
France. Souvent moins connus que les grandes batailles en rase campagne, ils
n'en ont pas moins joué un rôle important, parfois décisif.
Au cours des
siècles les attaques de châteaux-forts, de villes, de camps retranchés se sont
multipliées, avec des fortunes diverses, que les forces françaises soient en position
d'assaillants ou de défenseurs, que les affrontements aient lieu en France même
ou parfois bien loin de l'Hexagone.
L'auteur évoque la
violence des combats, le rôle capital du blocus qui amène étouffement et
reddition, le sort tragique des populations prises au piège, l'efficacité très
inégale des armées de secours. Il montre aussi l'évolution au cours des
siècles de la guerre de siège, liée entre autres au développement de
l'artillerie, aux conceptions de novateurs comme le maréchal de Vauban.
De nombreux croquis
et cartes facilitent la compréhension du texte.